Chez Paperboy, on ne vient pas pour un regain de nostalgie du petit livreur de journaux américains d’antan, mais plutôt pour déguster de la finger food avec des produits frais et soignés. On s’attable sur du mobilier en bois, dans un espace lumineux jonché des cagettes de fruits à l’entrée, des produits importés des US sur un pan de mur entier et on y mange avec la vue sur la cuisine où s’animent les principaux acteurs du lieu. Le menu est assez minimaliste avec des sandwichs et des salades, même si le weekend il existe l’option brunch avec trois ou quatre variantes différentes qui raviront les végétariens, les adeptes du « health conscious » ou du « fatty » pour 23 euros. On a opté ce jour là pour un veggie burger (bun et steak de quinoa – 12 euros) et une assiette de pastrami – 9 euros, le tout accompagné de mizuna (salade japonaise aux allures de roquette en moins amère) et d’une savoureuse coleslaw. Le tout arrosé d’une vraie limonade et d’une brooklyn beer – moment parfait.
Ce qu’on a apprécie surtout, c’est de sortir de table avec la bonne conscience d’avoir mangé un repas « sain ». En résumé, c’est un endroit convivial pour un déjeuner à deux ou à plusieurs pour un brunch ou sur le pouce à toute heure de la journée (et kids friendly).
Seule ombre au tableau : lors de notre passage, l’équipe semblait avoir la tête un peu en l »air… mais j’imagine qu’il leur faut un peu de temps pour rôder le lieu.

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